Un peu dur de comprendre le principe de tarification des offres de Cloud Computing et surtout de comprendre si l’on peut y être gagnant.
Le principal problème pour moi était le concept de consommation horaire qu’est ce que cela voulait dire ? Que l’on paye en fonction de l’utilisation effective de l’instance que l’on utilise ? Non, il ne faut pas le comprendre ainsi ce n’est pas un forfait téléphonique, oui, bon, je suis un peu nul d’avoir pensé cela mais c’est bien le principe du Pay as You Use, j’ai pensé cela principalement parce que je ne voyais vraiment pas ce que l’on pouvait estimer d’autre. Enfin, la réponse me vient par une personne de chez Microsoft lors des Techdays : « C’est en heure de déploiement sur un type d’instance et par instance ».
La base de calcul pour un mois et donc : 24 * 30 = 720h d’où les forfaits à 750h de Microsoft. J’ai enfin une base et j’ai enfin compris.
Comme vous constaterez en allant sur le site Azure, cela représente un coût mensuel de 61€ pour l’instance la plus petite sur 720h, Microsoft base ses calculs sur 750h pour laisser de la marge et surtout permettre éventuellement de déployer sur une deuxième instance pendant des périodes courtes.
Alors, oui, la solution proposée semble attractive mais le calcul est à faire et surtout l’utilisation de cet environnement doit être murement réfléchi par rapport à un environnement mutualisé classique.
Je vais maintenant essayer de faire le même travail pour l’App Engine de Google afin de me faire un comparatif.
En tous les cas, Microsoft cherche à toucher les TPE-PME et cela est vraiment une bonne chose avec un premier prix attractif, mais il faut quand même se poser la question de l’utilité d’une plateforme si complète pour des sites Web extranet ou internet d’entreprise.
Update 1 : Sur un mois de 31 jours 744h rentre bien dans le forfait 750h pas plus de 6h de pique dans le mois.